Pour moi, c’est une nouvelle manière de démocratiser le rapport avec l’art et de changer cette vision élitiste, justement, que l’on peut en avoir. Le street-art le fait très bien puisqu’il est directement au contact des spectateurs et pas dans un musée, un lieu clos où il faut être invité. Bénéficier de la confiance d’entreprises comme le Printemps ou les Galeries, ça permet d’aller intriguer, de sensibiliser le spectateur. Pour moi, c’est une excellente façon d’ouvrir l’accès à la culture.
C’était génial, il y avait plein de gens qui s’arrêtaient pour poser des questions, me féliciter. Ça change leur routine et c’est une belle manière de dynamiser un espace. Des événements comme ceux-là permettent des discussions, des échanges. Les gens sont surpris, émerveillés, ça leur permet de comprendre comment le process de création fonctionne. Rien que de voir les yeux des spectateurs briller, c’est une valeur inestimable.
Le street-art avait une image négative, associée au vandalisme. Mais avec le temps, avec les live-painting et le contact avec les gens, on se comprend, et ça ouvre un canal de communication. Le street-art a évolué, on a cassé cette image du tag que tout le monde déteste.
Oui, beaucoup ! Mais je ne peux pas parler de tout… Ce que je peux dire, c’est que je vais investir le château de Crémat début janvier. Je vais peindre l’entrée de la future galerie du château, et ce sera une œuvre pérenne.
J’organise aussi des événements team building sur le thème du street art sur le rooftop de l’hôtel Mariott. Pendant deux heures, chacun apprend à utiliser une bombe et réalise sa première toile de street-art. Les résultats sont bluffants car je permet aux collaborateurs d’obtenir un résultat qui demanderait dix ans d’expérience grâce aux conseils et aux techniques que je transmets.
Publié par Camille GUIL