Les étudiants du campus Saint-Jean d’Angély, situé à l’Est de Nice, vont avoir une belle surprise pour leur rentrée. Une imposante fresque a trouvé place sur un mur du bâtiment.
Ce vaste travail de 10 mètres sur 6 est l’oeuvre de César Malfi, un jeune artiste local que Nice-Presse avait rencontré en janvier 2022. Cette fois-ci, le street art s’invite dans un lieu d’enseignement avec une fresque représentant des statues antiques, thème prépondérant chez le créateur.
Ce style d’art dans un lieu d’apprentissage est une évolution logique dans le développement des cultures urbaines dans notre ville. Depuis quelques années, Nissa la bella prête ses murs aux artistes urbains, avec des espaces accordés par la mairie et les propriétaires privés, et devient même un petit paradis pour les amoureux du genre. « On peut dire que ça a eu un rôle de formation auprès de la population niçoise. Elle s’est aperçue qu’il y avait une énorme différence entre les graffeurs qui dégradent et les street-artists » précisait dans nos colonnes Robert Roux, adjoint au maire délégué à la culture.
César Malfi n’en est pas à son coup d’essai. On lui doit notamment des créations sous les arcades des Galeries Lafayette Masséna, mais aussi une fresque au château de Crémat ou encore une affiche revisitée du Nice Jazz Festival.