La huitième édition de l’Urban Art Fair, plus grande foire d’art urbain du monde, s’est tenue du 25 au 28 avril dernier au Carreau du Temple, à Paris.
César Malfi y a exposé sa deuxième série de toiles intitulée Nouvelle Renaissance, conçue spécialement pour l’occasion, prenant place aux côtés des plus grands noms du street art.
En effet, c’est plus d’une centaine d’artistes, représentés par les galeries spécialistes de ce courant, dont les chemins et les influences se croisent dans ce haut lieu de la culture urbaine.
A travers cette série, César Malfi nous emmène à la découverte de trésors perdus de l’histoire de l’art.
Avec son regard moderne, il propose une réinterprétation d’une oeuvre inachevée de Michel-Ange.
Michel-Ange a mené au sein de la Basilique Saint-Pierre-aux-Liens un travail colossal pendant quarante années afin de réaliser la tombe du Pape Jules II.
Mort avant d’avoir pu achever l’entièreté de son chef d’oeuvre, des archives révèlent qu’il comptait ériger sept statues représentant les sept arts libéraux.
César Malfi, passionné d’histoire de l’art antique et néoclassique, s’est donné pour défi de réinterpréter et d’achever cette idée avec cette série Nouvelle Renaissance, y infusant son style surréaliste et moderne mêlant si singulièrement les représentations antiques, les éléments abstraits rythmés et des éléments naïfs, créant des harmonies percutantes pour le spectateur.
De la rhétorique à la musique, en passant par la dialectique, chacune des oeuvres de cette série recèle des secrets de composition qui sont autant de clins d’oeil à celui qui les observe avec minutie pour dévoiler leurs mystères.
Crédit photo : Lionel Belluteau / @unoeilquitraine