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NICE PRESSE
09/01/2022

ILS FONT NICE

César Malfi : « Les artistes sont compris à Nice »

Évolution du Street Art à Nice. Les artistes sont compris à Nice
Photo : Noémie Meffre pour Nice-Presse

César Malfi, jeune street-artist Niçois, réalise des oeuvres chez nous, mais aussi à l’étranger. À travers son travail, il cherche à démocratiser cette discipline. 

 

Nice-Presse : Comment êtes-vous arrivé dans ce milieu ?

 

César Malfi : « J’ai toujours été attiré par l’art depuis que je suis petit. J’allais au musée, je dessinais… J’ai commencé le graffiti à quinze ans. 

J’ai d’abord fait des études de droit à Nice, mais j’ai compris que ce n’était pas vraiment dans cette direction que je voulais aller. Des copains étaient déjà en train de développer leurs carrières pros, au niveau artistique : j’ai poursuivi avec eux. 

 

Quelle est la place du street art à Nice ?

 

« On avait un tout petit retard, mais aujourd’hui il y a plein d’initiatives qui se mettent en place. Maintenant, même les comités de quartier nous demandent des fresques. 

J’ai vraiment envie de démocratiser cette pratique. Je vois qu’en ce moment ça s’ouvre de plus en plus. 

 

D’ailleurs, il n’y a plus grand monde qui a peur du street art. Avant, il y avait ce lien avec le vandalisme, alors que ce sont deux choses bien différentes. »

 

Vos meilleurs souvenirs ici ?

 

« Ils sont nombreux. Mais je pense que le meilleur doit être avec Éric Garence (que Nice-Presse rencontrait en novembre). Il est affichiste, on réalise pas mal de choses ensemble. Un jour, je lui ai donné des cours de peinture, c’était assez drôle. 

On a fait d’autres projets ensemble, notamment au Radisson Blu Hôtel et au Château de Crémat où on a réalisé un live painting. On a aussi organisé le festival Young Nice Artists au Marriott. »

 

Que pensez-vous de notre ville ?

 

« On a la chance d’avoir un adjoint à la culture, Robert Roux, qui est un artiste et qui, du coup, est très proche de nous. Il nous comprend, c’est vraiment super. 

Puis au niveau culturel, il y a pas mal de choses qui se passent ici. Des projets se construisent, notamment autour de la candidature de Nice capitale européenne de la culture 2028.

Je pense que notre cité est en train de prendre un bon tournant culturel, ça se développe bien. »

 

Des projets ?

 

« En ce moment, je travaille au Château de Crémat sur une fresque qui fait environ 50 m². Je reprends l’histoire de Nice et du lieu avec la colline de Bellet. J’y peins un grand portrait de la déesse Nikaïa, la fondatrice de la ville. 

Le 27 janvier, je ferai également une exposition performance avec Éric Garence dans son atelier-galerie à la Colle-sur-Loup. Je serai aussi prochainement à la Maison de l’étudiant pour l’ouverture d’une salle des fêtes. Je réaliserai une oeuvre pour l’inauguration. »

 

Noémie MEFFRE