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20 Minutes
03/11/2021

Antibes : le street-art s’empare de la ville

Depuis le 23 octobre et jusqu’au 7 novembre, le Festival International d’art urbain Coul’Heures d’Automne fait la part belle aux fresques murales. Graffitis, tags et mosaïques s’emparent des murs de la ville. 25 street-artists laissent leur imagination déborder.

Antibes et Juan-les-Pins comme un musée à ciel ouvert. Le street-art s’invite dans le quotidien des habitants et des visiteurs en s’exposant sur les murs, les façades, les panneaux ou même une centrale éléctrique. 25 artistes français et internationaux colorent les rues le temps des vacances, pour la deuxième édition du Festival International Coul’Heures d’Automne

Certaines fresques resteront deux ans dans la ville, avant d'être effacées par le temps qui passe • © Djamel Mouaki/FTV

Place nationale, boulevard Raymond-Poincaré, route de Saint-Jean, un peu partout dans la ville, vous pouvez découvrir les œuvres peintes. Achevées, ces fresques murales géantes resteront deux ans, avant de se laisser effacer par le temps qui passe.

Festival Coul’Heures d’Automne
Le collectif Low Bro, deux frères venus d'Allemagne, entame sa fresque sur le mur d'un immeuble • © Djamel Mouaki/FTV

 

Les visiteurs, acteurs du festival

 

L’année dernière, l’édition avait été un succès. « On a une adhésion absolument extraordinaire des Antibois, de tout âge, ça touche toutes les générations. Beaucoup de gens nous interpellent en nous disant « merci de faire ça pour notre ville ». La grande qualité de l’art urbain, qu’on aime ou qu’on aime pas l’oeuvre, c’est que les gens apprécient le geste et que ça rentre dans leur quotidien. Et on change ce regard sur notre environnement urbain » nous explique Skio, street-artist et organisateur du festival. 

César Malfi - Pieta de Michel-Ange Réinventée
César Malfi, street artiste de 25 ans en pleine création de sa Pietà de Michel-ange réinventée • © Djamel Mouaki/FTV

César Malfi est un street-artiste niçois de 25 ans. Lui s’est lancé dans une fresque géante représentant son interprétation de la Pietà, la statue en marbre de Michel-ange. « Le cœur de mon travail artisitque, c’est de faire revenir des œuvres qui ont déjà de la légitimité artistique, comme les œuvres de l’antiquité et de la Renaissance italienne pour démocratiser le street-art et lui donner une légitimité supplémentaire. Montrer que l’art urbain, qui est assez moderne, s’inscrit tout de même dans l’histoire de l’art. Ça n’est pas complètement sorti de nulle part. »

Festival Coul’Heures d’Automne
Des ateliers d'initiation au graff sont organisés pour les enfants notamment à la Pinède à Juan-Les-pins • © Djamel Mouaki/FTV

En plus des murs, le festival propose des coul’box. Des panneaux éphémères sur lequel graffeurs et novices peuvent créer. Des ateliers pour les plus petits sont même organisés, notamment à la Pinède Gould de Juan-les-Pins.

Alors, reussirez-vous à tous les trouver? Le centre d’Art Urbain et Musical la sChOOL vous accueille pour en découvrir une bonne partie jusqu’au 7 novembre.